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Phobies Scolaire
Que pouvons-nous faire en hypnose ?

Outre les différentes solutions permettant d’agir sur l’environnement, des traitements existent, là encore à adapter selon la situation : relaxation, psychothérapie à base d’entretiens, thérapie familiale, et l'hypnose thérapeutique. J'ai reçu ces dernières années des enfants au cabinet pour traiter leur phobie… Je témoigne.
J'ai reçu en octobre dernier, à 2 reprises, Paul et ses parents. Atteint de phobie scolaire, ce préadolescent n' est scolarisé que le matin. La souffrance est telle qu'une journée entière est insoutenable. Les fins de week-end étaient aussi très compliquées à gérer pour lui.
J'ai appliqué des techniques TSA et Double Dissociation.
 
Les résultats ne sont apparus que 6 semaines plus tard. J'ai rencontré lors de notre 3ème et dernière séance un enfant métamorphosé, se projetant vers l'avenir, et qui a programmé une reprise totale des cours fin février! Je suis fier de lui et de ses parents qui ont pris les bonnes décisions. J'ai aussi appris que les résultats pouvaient être longs à se mettre en place... 
 
En complément de mon témoignage, je vous éclaire plus bas sur cette phobie qui touche 1 à  3% des enfants. Ces enfants qui à l’instant d’aller à l’école, peuvent se mettre dans des états d’anxiété, de colère, ou de tristesse importants, avec parfois des manifestations somatiques (nausées, maux de tête, crises de spasmophilie ...) face auxquelles les parents se sentent démunis.
 
La phobie scolaire, ou refus scolaire, est une catégorie qui, pourtant, peut recouvrir des situations très diverses :
 
  • phobie sociale d’un enfant ou d’un adolescent qui ne parvient pas à se confronter au regard du groupe
  • angoisse de séparation vis-à-vis de la famille
  • situation de harcèlement scolaire dont l’enfant ou l’adolescent est victime
  • ennui et perte de motivation chez un enfant précoce
  • trouble instrumental (dys- par exemple) mal détecté ou pris en charge, qui fait que l’enfant a la sensation de ne jamais pouvoir être à la hauteur de ce qui lui est demandé
  • troubles dépressifs
  • événement vécu comme "traumatique" survenu ponctuellement à l’école (ou en-dehors), en lien avec un ou des camarades, ou les adultes de l’école
  • anxiété de performance massive face aux exigences scolaires
  • enfant souhaitant inconsciemment "attirer l’attention" dans un contexte familial difficile(par exemple séparation mal vécue)
  • etc.
 
La priorité est donc, face à un début de refus scolaire, et avant qu’il ne s’installe durablement, de tenter de comprendre à laquelle des situations précédentes on fait face, et quels sont les mécanismes à l'œuvre.
Pour cela, il faut essayer de retracer l’histoire du refus scolaire, savoir depuis quand il s’est mis en place, en parler avec l’enfant pour savoir ce qu’il en dit, ce qu’il éprouve, comment il l’explique, ce qu’il fait et ressent lorsqu’il est à l’école. Savoir aussi si le trouble se manifeste dans d’autres circonstances qu’à l’école (activités, centre de loisirs, séjours à l’extérieur de la famille...) ou pas.
 
La consultation psychologique s’impose parfois pour démêler l’écheveau des causes. Là encore, il est important d’agir tôt : la déscolarisation, pour possible qu’elle soit (enseignement à distance, cours à domicile), reste dans la plupart des cas à utiliser en tout dernier recours, car elle a tendance à isoler l’enfant, dans un contexte où il est déjà fragilisé.
 
Outre les différentes solutions permettant d’agir sur l’environnement (aménagements pédagogiques, saut de classe, action contre le harcèlement... ), des traitements existent, là encore à adapter selon la situation : relaxation, thérapies cognitivo- comportementales, EMDR, psychothérapie à base d’entretiens, thérapie familiale, et l'hypnose thérapeutique souvent oublié.
 
Fort heureusement, dans de nombreux cas, les troubles finissent par s’estomper lorsqu’ils sont pris en charge de manière adéquate.